Le chantier olympique que subit actuellement La Revanche avance et les médias s'enthousiasme d'avantage pour les JOP de Paris 2024. Mais il convient de corriger des fausses informations véhiculées par la presse concernant notre colline et son lieudit.
Fleur Tirloy, journaliste de France 3 Paris Île-de-France, nous (Claude Stassinet & moi) a interrogé au sujet du chantier en cours. Et on peut être satisfait de voir qu'elle nous consacre une bonne partie de son article. Peut de chose à redire puisqu'il est fait place à la contradiction mais il convient de rappeler l'histoire exacte de La Revanche :
- « Aux XIXe et XXe siècles, la Colline d’Elancourt, également appelée colline de la Revanche, est exploitée comme carrière de pierres de meulières. » La colline est apparu en 1981 et fut achevé en 1994.
- « La colline a ensuite été utilisée par une casse automobile avant d’être un lieu de stockage des terres de remblais issues de la construction de la ville nouvelle de Saint-Quentin. » La Revanche fut d’abord un lieu de stockage de déchets ménagers (1945) puis de terre de remblais et déchets industriels en tout genre (années 60). La casse automobile est arrivé dans les années 70 et a été fermé en 1994.
L'Equipe traite une nouvelle fois le sujet avec sa vision sportive. Mais n'évite malheureusement pas les infox :
- « dans cette ancienne décharge, fermée en 1975 et réhabilitée en site de loisirs.« Mauvais renseignements ou informations incomplètes : la décharge d’ordures ménagères est fermé en 1974 suite à l’ouverture de l’usine d’incinération de Thiverval-Grignon. La décharge de déchets industrielles cèssera autour 1992 tandis que la casse automobile fermera en 1994. Toujours ces fameuses 20 années qui gènent…pourquoi ? Quand au site il n’a jamais connu de réhabilitation en site de loisirs avant 2022.
- « S’il avait été envisagé au départ d’enlever tous les arbres, une quarantaine a finalement été conservée et replanter à proximité de la ligne d’arrivée.« Le Monde avait avait annoncé 10 hectares de zone boisée rasées. Au vue du constat de Claude, suite à la visite du 17 juin dernier, et des photos diffusés dans les médias dont les réseaux-sociaux : les rasages sont massifs.
- « La terre retournée, bien que maintes fois nettoyée, laisse encore apercevoir des morceaux de verre, de plastique et autres déchets. » La colline étant constitué de terre et de déchets en tout genre, il est impossible de la dépolluer. Ce qui est fait actuellement c’est de la dépollution de surface et de façade, un goutte d’eau dans l’océan.
- « « On privilégie les mobilités douces », confirme Vivien Corre. » Aucun véritable maillage cylable et piéton n’est prévu dans les villes alentours de la colline. Pas même une valorisation des sentes et chemins historiques existants. Il y aura seulement les trottoirs et pistes cyclables déjà existants ou prévu dans le Schéma Directeur Cyclable de SQY : insuffisant. Le site olympique sera donc très mal désservi par les mobilités douces.
Les Echos ont publié un article le 7 juillet dernier mais il n'est qu'accessible aux abonnés.